
OpenSource est un programme de diffusion de contenus institutionnels du groupe ESH Médias. Celui-ci a pour but de donner la parole, de manière récurrente, à des acteurs internes clés spécialistes dans les domaines d’expertise du groupe.
Directeur du Département Impact Narrative, Quentin Riva travaille dans le marketing des médias depuis près de vingt ans. Malgré les énormes transformations du secteur, ce manager a toujours le sourire. Pour lui, l’évolution du marché de l’information est un phénomène passionnant. S’y adapter est un effort de créativité pur qui fait le sel de son métier.
Comment décririez-vous votre profession ?
Je dirige une cellule de content marketing qui fournit du contenu print et digital à ses clients, tout en leur faisant bénéficier du lectorat des médias du groupe ESH médias. Notre point fort reste la personnalisation du message C’est un métier passionnant. J’aime la diversité de nos clients et la possibilité de les suivre sur plusieurs années parfois. Tous les jours sont différents, un matin, je fais une séance à Berne à l’OFEN pour un sujet sur l’efficience énergétique et, de retour à Nyon, je rencontre des artisans locaux pour un marché du terroir. Tout le monde a besoin de communiquer sur ce qu’il entreprend, et les entreprises, et tout le tissu économique, dépend bien plus qu’on ne l’imagine des médias. Notre travail consiste à faire le lien entre des activités économiques ou culturelles et les supports de diffusion de l’information.
La production de contenu est devenue déterminante pour le marketing aujourd’hui. Expliquez-nous comment ça marche ?
La presse écrite a subi de profondes mutations ces dernières années. Le modèle économique qui la faisait vivre, basé sur la publicité, s’est transformé. Le digital, après avoir été une menace, devient un allié et un soutien de taille pour les médias papier. Et l’on observe un renforcement de l’intérêt des lecteurs pour la presse régionale depuis quelques années. Aujourd’hui, la publicité n’a plus l’impact qu’elle avait à l’époque. Elle doit être soutenue par du contenu pertinent et ciblé et aussi par des campagnes digitales sur Internet et les réseaux sociaux.
Quelle est la force d’Impact Narrative dans ce contexte ?
Nous sommes capables de proposer des stratégies marketing de contenus forts et sur-mesure grâce à la force de diffusion de nos titres de presse reconnus pour leur qualité et leur sérieux. Grâce à ces titres et à leurs sites web très visités, nous pouvons diffuser efficacement du contenu sur une zone géographique donnée, en fonction de la cible définie. C’est notre valeur ajoutée. La parution peut être uniquement papier, ou seulement digitale, ou print et digitale pour encore en optimiser la visibilité.
Avez-vous un exemple à nous donner ?
Prenons l’OFEN, l’Office fédéral de l’Energie. Impact Narrative crée et publie chaque mois quatre pleines pages pour le quotidien Le Nouvelliste, sur le programme SuisseEnergie « Chauffez renouvelable ». Pour une de ces collaborations, l’OFEN souhaitait mettre en avant un partenariat avec une banque. Au lieu de faire figurer le même interlocuteur dans tous nos titres et sites, nous avons mis en avant un établissement bancaire et un conseiller géographiquement proche des lecteurs. Lecteurs et clients ont apprécié le côté local et dédié de la parution. Au quotidien, nous adaptons les messages et interrogeons les bons acteurs. Des contenus ciblés auront toujours plus d’impacts. Il est essentiel de s’adresser au bon public, car un message aura beaucoup plus d’impact sur un lecteur qui se sent concerné, c’est évident.
C’est quoi un contenu de qualité ?
De par notre groupe de presse, ESH Médias, le journalisme fait partie de notre ADN. Nous faisons appel à des rédactrices et rédacteurs compétents et souvent spécialisés dans les secteurs de nos clients : santé, énergie, science, économie, tourisme, culture… ce qui nous permet de solliciter la bonne personne pour le bon sujet. Grâce à notre implantation dans les régions, notre force est aussi de fournir un contenu local authentique. Ainsi, pour notre dernier projet sur la gestion de l’eau avec Alpiq, c’est l’un de nos journalistes valaisans qui s’est chargé de la rédaction. Son travail a remporté le #prixalpiq, projet porté la commune de Salquenen. Pour vérifier l’efficacité d’un contenu donné, Impact Narrative est en mesure, après chaque diffusion, de tracker les datas de diffusion et de lectorat, et de fournir à ses clients des reportings détaillés.
Comment fonctionne votre équipe ?
Nous avons des rédacteurs et des graphistes qui peuvent s’appuyer sur un important réseau d’indépendants. Et des chefs de projets qui jouent le rôle de chef d’orchestre entre la création et les clients. Ensemble, ils proposent une stratégie de visibilité efficace et des solutions adaptées aux enjeux des marques, suisses ou non.
Vous travaillez aussi avec des marques étrangères qui souhaiteraient s’implanter en Suisse romande ?
Oui ! Ces marques ont des besoins spécifiques, notamment parce qu’elles ne maîtrisent pas parfaitement le marché suisse. Nous leur apportons notre connaissance du terrain. Nous collaborons par exemple avec la marque française Andros ou un laboratoire international basé dans l’Hexagone. Notre objectif est d’assoir la notoriété de la marque grâce à notre parfaite implantation en Romandie.
Quel est le principal point fort de votre pôle ?
Ce sont nos lecteurs. Ils ont confiance en nos titres et sont très réceptifs aux contenus de qualité que nous leur proposons. Nous travaillons au quotidien pour conserver cette confiance qui est primordiale pour nous et pour nos clients.